Le cyclone Chido a gravement impacté les réseaux mobiles et Internet à Mayotte, mettant Orange dans une situation critique.
Avec des dégâts d’une ampleur sans précédent, l’opérateur fait face à d’importants défis logistiques et techniques pour rétablir ses services.
Un réseau Orange à genoux : des chiffres alarmants
Au 15 décembre 2024, la situation du réseau mobile d’Orange à Mayotte est dramatique :
- 51 des 54 antennes sont hors service, laissant une grande partie de l’île sans connexion.
- 99 % des clients d’Internet fixe Orange sont totalement déconnectés.
Ces coupures sont principalement dues à un manque d’énergie causé par les destructions massives du cyclone Chido. Selon Le Journal de Mayotte, le rétablissement des services prendra plusieurs semaines dans les zones les plus touchées.
« La résilience des réseaux est mise à rude épreuve dans un tel contexte. L’urgence est de fournir un minimum de connectivité pour les secours. »
Claire Dumont, experte en gestion des crises climatiques
Tableau des états actuels des infrastructures Orange à Mayotte
| Catégorie | Nombre d’équipements | État actuel |
|---|---|---|
| Antennes mobiles | 54 | 51 hors service |
| Connexions Internet fixe | 120 000 abonnés | 99 % déconnectés |
| Sites réparés | 3 | Priorité aux zones critiques |
Une mobilisation sans précédent pour Orange
Face à cette crise, Orange a mobilisé toutes ses ressources locales et nationales. Les équipes techniques travaillent d’arrache-pied en coordination avec la préfecture pour rétablir les infrastructures critiques.
Actions prioritaires :
- Acheminement de générateurs pour rétablir l’énergie sur les antennes prioritaires.
- Mise en place d’un pont aérien depuis La Réunion pour acheminer du matériel.
- Soutien aux équipes locales grâce à des techniciens venus de métropole.
Selon Actu Orange, le rétablissement complet pourrait nécessiter plusieurs mois. L’ampleur des dégâts complique les efforts.
« Nous avons perdu beaucoup, mais nous restons solidaires. La connexion reste vitale pour coordonner les secours. »
Pierre Maïïa, habitant de Mamoudzou
Impacts sur la population et les services essentiels
Le cyclone Chido ne s’est pas limité aux infrastructures de télécommunications Orange. Les conséquences sur la vie quotidienne des Mahorais sont également graves :
- Coupures électriques : Une grande partie de l’île reste sans courant.
- Distribution d’eau interrompue : La majorité des réservoirs sont endommagés.
- Communications coupées : Réduction des possibilités de coordonner les secours.
Selon Les Échos, les zones rurales sont les plus vulnérables, rendant l’accès aux soins extrêmement difficile.
« Dans ces moments, chaque appel peut sauver une vie. La reconstruction est une urgence humanitaire. »
Sophie Charpentier, responsable de la Croix-Rouge locale
Les prochaines étapes pour rétablir les services Orange
Malgré l’ampleur des dégâts, des solutions sont mises en place pour accélérer la réparation des réseaux Orange :
- Installation de stations mobiles temporaires.
- Évaluation des matériaux utilisés pour limiter les impacts des cyclones futurs.
- Campagne de sensibilisation pour aider les habitants à préserver leurs équipements.
Orange s’engage à rétablir progressivement les services en priorité pour les zones critiques, tout en collaborant avec les autorités pour coordonner les efforts humanitaires.
« Nous devons être plus préparés à ces phénomènes climatiques. La résilience passe par l’innovation et la prévention. »
Jean Lemoine, analyste des infrastructures télécom
Réponses à quelques questions sur l’impact du cyclone chido
Quel est l’état actuel des réseaux mobiles d’Orange ?
Actuellement, 51 des 54 antennes mobiles sont hors service. Orange concentre ses efforts sur les zones prioritaires pour rétablir progressivement les services.
Combien de clients Internet fixe sont touchés ?
Environ 99 % des clients d’Internet fixe d’Orange sont déconnectés, soit près de 120 000 abonnés sur l’île.
Quand les services seront-ils totalement rétablis ?
Orange estime que le rétablissement complet pourrait prendre plusieurs mois, avec une priorité donnée aux infrastructures essentielles.
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