Les attaques DDoS/DoS sont deux des types de cyberattaques les plus courants. Mais comment fonctionnent-elles ? Nous allons examiner chacune d’entre elles et comparer leurs différences. Nous vous montrerons également comment vous protéger.
Qu’est-ce qu’une attaque par déni de service ?
Le déni de service est une attaque qui submerge les systèmes de demandes d’informations et les fait tomber en panne parce qu’ils sont incapables de suivre le rythme. C’est souvent le cas des pages web. Elles finissent par ne plus répondre ou par s’éteindre.
Contrairement aux attaques DDoS, une attaque DoS n’utilise qu’une seule source pour submerger le système cible. Il s’agit d’un seul ordinateur et d’une seule connexion internet qui inondent le système cible de requêtes.
Un « dépassement de mémoire tampon » est un type de déni de service courant. C’est ce qu’affirme Microsoft :
Lorsqu’un programme est trop volumineux pour sa mémoire, un débordement de mémoire tampon collecte des données supplémentaires. Par exemple, si un programme est écrit pour 10 octets alors qu’une requête en contient 15, les cinq octets supplémentaires seront placés dans la mémoire tampon. La surcharge d’une mémoire tampon peut entraîner un plantage de l’application ou un comportement imprévisible. Une attaque par débordement de mémoire tampon consiste à envoyer des requêtes qui surchargent la mémoire et font planter le système, le rendant inutilisable.
Les attaques par déni de service (DoS) sont de petite envergure et visent généralement les sites web de petite taille. Elles ont également tendance à cibler les particuliers qui disposent de moins de ressources que les sites web des grandes entreprises.
Les attaques DoS sont plus faciles à arrêter car elles proviennent d’un seul point. Comme il n’y a qu’une seule source de déni de service, l’attaque peut être stoppée en la bloquant (souvent par le biais d’une adresse IP).
Qu’est-ce qu’une attaque DDoS et comment fonctionne-t-elle ?
L’attaque DDoS est une attaque par déni de service distribué qui a le même objectif que l’attaque DoS. Cependant, elle utilise un réseau pour inonder de trafic plusieurs serveurs.
Les attaques par déni de service sont généralement exécutées par des botnets, un réseau contrôlé d’ordinateurs. Ils sont généralement réalisés à l’aide de logiciels malveillants ou de virus qui leur permettent de tirer profit des ressources de l’ordinateur cible. Les cyberattaquants peuvent infecter un certain nombre d’ordinateurs pour constituer un réseau DDoS.
Le DDoS est souvent utilisé pour combiner le ransomware et le DDoS parce qu’ils sont plus puissants. Les malfaiteurs peuvent utiliser cette combinaison d’attaques pour désactiver un système jusqu’à ce qu’ils reçoivent une rançon. Il est également difficile de suivre ces attaques car elles sont composées de plusieurs appareils. Ils peuvent être situés n’importe où sur la planète et disposer d’une connexion internet. Les attaques DDoS sont donc considérées comme un risque plus important qu’une attaque DoS classique.
Les attaques DDoS prennent souvent la forme d’attaques volumétriques ou d’attaques contre des serveurs DNS. Les attaques volumétriques sont conçues pour surcharger la bande passante d’un système avec des demandes. Les attaques contre les serveurs DNS ciblent les serveurs DNS du système et utilisent de fausses adresses IP (protocole internet) pour envoyer des tonnes d’informations erronées.
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DoS vs. DDoS : Différences
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Nombre de machines utilisées – Le DoS est une attaque qui n’utilise qu’un seul appareil connecté à l’internet, alors que le DDoS en implique autant que possible.
Les attaques DoS peuvent être moins dangereuses que les attaques DDoS car elles sont attribuées à une source unique et peuvent être facilement bloquées.
Logiciels malveillants – Les attaques DoS et DDoS utilisent toutes deux des logiciels malveillants.
Niveaux de difficulté – Les attaques DoS peuvent être menées plus facilement que les attaques DDoS, puisqu’il suffit d’une machine et d’une connexion à l’internet.
Les attaques DDoS représentent également une plus grande menace pour un réseau que les attaques DoS, car elles sont capables de frapper le système à partir d’un plus grand nombre de points. Cela signifie qu’un DDoS enverra plus de données en une seule attaque.
Comment se protéger des attaques DDoS et DoS ?
Comme d’habitude, lorsqu’il s’agit de cyberattaques, la meilleure défense que vous puissiez adopter est de vous rendre la cible la plus difficile possible. Vérifiez que vos programmes antivirus et antimalware sont à jour. Ne cliquez pas sur des liens suspects. Vérifiez que les sites web auxquels vous accédez utilisent le cryptage TLS ou SSL (recherchez l’icône du cadenas près de l’URL). Activez également la fonction « https ».
Niveau organisationnel (entreprises/institutions, etc.) Une autre solution consiste à configurer des pare-feu qui ne laissent passer que les IP de confiance. Cisco propose un guide pour vous aider dans cette tâche. Vous pouvez également acheter des outils tels que des pare-feu, l’authentification des utilisateurs et des équilibreurs de charge. En limitant le nombre de points d’accès à l’internet, vous réduirez également la probabilité que des pirates s’introduisent dans votre système.
Après avoir mis en place des mesures de sécurité et un plan efficace d’atténuation des menaces, veillez à tester et à vérifier régulièrement votre sécurité. Vous pouvez également colmater les points faibles que vous trouvez. Sunny Valley Networks détaille les mesures qu’une entreprise peut prendre pour protéger ses données. Chaque entreprise devrait également prendre des mesures, car il est plus difficile de réparer des dommages déjà causés que d’agir à temps.